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Comment aider un enfant atypique… et ses parents !

Dans un précédent article, j’ai rédigé un plaidoyer pour les enfants atypiques vous savez ces enfants qui ne rentrent pas dans le moule de la société, et qui, par leur hypersensibilité vivent leurs émotions de manière disproportionnée et souffrent de se sentir différents et de ne pas satisfaire aux exigences de l’école et de leurs parents. Ils peuvent être précoces, présenter des troubles dys ou TDA/H et sont toujours hypersensibles.

Être le parent d’un enfant atypique peut s’avérer épuisant et frustrant. Et la tentation est grande de se rallier à la majorité qui les voient comme des « problèmes » , des agitateurs, des inadaptés. Et pourtant, ces enfants sont plus intelligents, curieux et créatifs que la moyenne. Ils portent un extraordinaire potentiel en eux et si leurs parents ne les aident pas à le développer, ils finiront pas se faner comme une fleur et développeront des problèmes scolaires et relationnels qui les feront souffrir toute leur vie.

Alors comment aider les enfants atypiques ?

1) Comprendre que ça n’est pas leur faute

Le cerveau des enfants atypiques fonctionne différemment de celui de la majorité des enfants. Il traite davantage d’informations en même temps et utilise les deux côtés droit et gauche en même temps. Le traitement intense de l’information entraîne une hyper excitation de l’amygdale, qui va alors inhiber le cerveau frontal, chargé de raisonner et d’analyser. Voilà pourquoi il est inutile de raisonner un enfant qui fait une crise de colère car il a un court circuit dans son cerveau qui l’empêche de traiter l’information et de la relativiser. Mieux vaut attendre qu’il se calme.

2) Faire grandir sa confiance et son estime de soi

Une des spécificités des enfants atypiques est qu’ils ont une faible estime d’eux-mêmes et par conséquent, une faible confiance en eux . Nous devons les encourager à prendre des risques, à tenter des expériences.

Dans cette optique il est utile de tenir une liste de réussites avec lui. Chaque jour, prenez un moment avec votre enfant pour faire la liste de ses réussites de la journée. Le but étant de se remémorer la journée et de trouver au moins une réussite, même la plus petite, même celles qui ne sont pas scolaires.

2) L’aider à diminuer son perfectionnisme

Le perfectionnisme est une des caractéristiques les plus marquantes chez les enfants atypiques. Il est lié à leur soif d’idéal absolu. Il a de nombreuses conséquences négatives : auto dévalorisation, anxiété, troubles du sommeil…

Pour que l’enfant comprenne que la perfection  n’existe pas et que l’erreur favorise l’apprentissage, nous devons, en tant que parents et modèles, lui monter que nous savons lâcher prise. Lui montrer nos erreurs et lui en parler. Après une altercation, si vous vous rendez compte que vous vous êtes trompé, ne pas hésiter à lui dire « Je t’ai accusé à tort tout à l’heure. Je me suis trompée et j’en suis désolée. La prochaine fois, je vérifierai avant de t’accuser Tu me pardonnes ? » . Cela lui montrera que vous êtes humain(e), que tout le monde peut faire des erreurs et que l’échec fait grandir. Il pourra alors se construire sur votre propre imperfection.

3) cultiver la curiosité

La curiosité est une très belle qualité à cultiver. Encouragez votre enfant à explorer de nouvelles pistes, à tenter de nouvelles choses, à s’intéresser à de nouveaux domaines, à essayer de mener à bien des activités qu’il n’avait encore jamais faites.

4) Cultiver les forces de caractère

Repérez les 5 principales qualités de votre enfant et nourrissez-les. Plus elles seront nourries, plus il aura confiance en lui. Et transformez les reproches qui lui sont faits en forces. Par exemple : « votre enfant ne trouve pas d’intérêt à l’école mais il est curieux ? proposez-lui de faire son cours en allant piocher dans infos dans les livres, sur Internet, tutoriels, vidéos… ».

6) Pratiquer la gratitude

Chaque soir, au moment du coucher, demandez à votre enfant de lister trois choses chouettes qui lui sont arrivées dans la journée. Ça peut être tout petit ou gros. Ensuite, on remercie la personne ou la situation qui lui a permis de ressentir cette joie. L’idéal est de le faire tous les soirs pour que le cerveau se modifie et devienne un détecteur de bonheur.

J’explique dans cet article les bénéfices de la pratique régulière de la gratitude.

7) Pratiquer des techniques psychocorporelles

que ce soit de la méditation, de la relaxations, de la sophrologie, du yoga ou des messages, la pratique régulière de ces techniques permet de réguler l’impact des émotions sur la vie des enfants atypiques et par-là même sur celle de son entourage.

Quand mon fils rentre de l’école où il a généralement accumulé beaucoup de stress, nous pratiquons une activité de défoulement (combat d’épée, danse sur une musique endiablée…). Après, il est plus calme et disponible pour ses devoirs 🙂

Voilà, j’espère que ces petites astuces vous serviront à mettre en place une ambiance plsu sereine dans voter famille. Laissez-moi vos commentaires pour me dire ce que vous en avez pensé, lesquelles vous allez mettre en place et si elles fonctionnent !

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