Quand mon premier enfant est né, les ennuis ont commencé
Lorsque j’ai eu mon premier enfant, j’étais persuadée que je serai la meilleure maman du monde, aimante, patiente, attentive… Malheureusement, je me suis vite heurtée à la réalité : fatigue, manque de sommeil, stress, pression extérieure et intérieure… Je me suis aperçue que j’étais très loin d’être la Maman parfaite que j’avais imaginé.
La vie avec mon premier enfant a mis mes nerfs à rude épreuve : bébé, ça a été les nuits sans sommeil, les pleurs continuels et inexpliqués, l’allaitement pas si simple ni naturel que certains le disent. Lorsque mon fils a grandi, j’ai découvert les crises de colères ahurissantes, les multiples résistances (je veux pas mettre mes chaussure, je veux pas m’habiller, je veux pas me coucher !), les cris, les besoins jamais satisfaits, le désordre, les mots désagréables écrits par les enseignants et le vocabulaire de voyou ramené de l’école. Oui, tout cela était épuisant et j’avais l’impression d’être incapable de gérer mon enfant, ni d’avoir des relations sereines et équilibrées avec lui. Je criais, je punissais, je dénigrai, je menaçais… Rien n’y faisait.
Je ressentais beaucoup de culpabilité face à ce que je jugeais être mon incapacité à être une bonne mère… D’autant que j’avais l’impression que les autres parents semblaient bien se débrouiller eux !
Je n’avais personne à qui dire, à qui me confier sans avoir peur d’être jugée. J’étais fatiguée, découragée, abattue.
Malgré tout ça, j’ai réitéré et fait un 2ème bébé. Un bébé miracle : l’allaitement s’est bien passé, ma fille ne pleurait presque jamais, elle dormait bien, était souriante. Cette petite fille m’a réconciliée avec mon rôle de mère. Mais la culpabilité n’a pas cessé pour autant. En effet, même si je savais aimer profondément mon fils, je n’arrivais toujours pas à avoir des relations sereines avec lui. Son hyper sensibilité, ses colères continuelles et mon incapacité à y répondre sereinement, gâchaient notre quotidien.
J’ai appris à mieux communiquer avec son enfant
Et puis j’ai découvert un atelier de communication parents – enfants près de chez moi. Cet atelier était basé sur l’approche de Faber et Mazlish « Ecouter pour que les enfants parlent et Parler pour que les enfants écoutent ».
Un miracle ! J’ai découvert des parents qui vivaient les mêmes affres que moi, qui étaient également dans le désarroi et le questionnement. Ca fait un bien fou de savoir qu’on n’est pas seul et qu’on n’est pas un si mauvais parent que ça finalement. J’ai appris qu’à trop vouloir être parfait, on se met trop de pression, et que le lâcher prise permet de retrouver une certaine sérénité. Et les enfants le sentent ! Au cours de cet atelier, j’ai appris plein de méthodes et de techniques simples qui m’ont aidé à mieux communiquer avec mon fils et de manière plus sereine.
Ces ateliers sont très bénéfiques, mais le problème est qu’une fois terminés, on retombe facilement dans ses petits (et gros) travers, la vie quotidienne (fatigue, emploi du temps débordé, stress…) ne nous simplifiant pas les choses.
Et puis, ma fille grandissant, j’ai découvert avec bonheur (horreur ?) les disputes entre frère et sœur !
Je me suis donc inscrite à un second atelier sur les rivalités frères et sœurs qui m’a permis de ma rappeler les bases et m’a remotivé. Puis j’ai suivi la formation d’Isabelle Filliozat sur le blog Les super parents (de très grande qualité). Et j’ai lu des tonnes et tonnes de livres sur l’éducation bienveillante, la discipline positive, etc.
J’ai appris plein de choses sur le fonctionnement des enfants, les méthodes qui marchent pour les faire coopérer, parler, écouter, ne plus se disputer, tout ça sans crier et sans s’énerver !! Oui, oui, il existe plein de méthodes qui marchent !
Mais le naturel revenait toujours au galop
Malheureusement, leur mise en pratique est ardue et peu naturelle. C’est comme de s’obliger à parler une langue étrangère. Dès qu’on est fatigué, on se relâche et on reprend ses anciennes habitudes !
Alors comment mettre en pratique toutes ces connaissances pour enfin arriver à retrouver des relations véritablement sereines avec mes enfants ? Je ne voyais qu’une façon d’y parvenir…
Alors, j’ai décidé de me lancer un défi
désormais, j’appliquerai les méthodes que j’ai apprises au quotidien et d’ici trois mois, elles seront devenues une seconde nature pour moi. Je ne crierai plus, ne dévaloriserai plus, ne jugerai plus négativement, ne punirai plus, ne menacerait plus, ne comparerai plus mes enfants et ne leur mettrai plus d’étiquettes. Vaste programme !
Mais comment y arriver ?
- En ayant une motivation simple : apprendre à mieux communiquer avec mes enfants et retrouver une ambiance sereine à la maison.
- En acquérant de bonnes habitudes qui s’encreront à long terme dans ma vie (et celle de ma famille). Le Mahatma Gandhi disait : « Surveille tes pensées, elles deviennent des mots. Surveille tes mots ils deviennent des actions. Surveille tes actions, elles deviennent des habitudes. Surveille tes habitudes elles deviennent ton caractère. Surveille ton caractère, il devient ton destin. »
- En évitant de culpabiliser : il m’arrivera sûrement de faire des faux pas voire même de craquer. J’essaierai de ne pas dramatiser !
- En m’engageant publiquement. Parler de mon défi est selon moi une excellente manière de me motiver à passer à l’action. Le fait de rendre mon engagement public va me motiver à continuer.
- En vous prenant comme témoins : sous votre regard, je serai plus encline à ne pas « craquer ». Chaque semaine, je vais raconterai, sans filtre et sans tabou, mes réussites et mes échecs dans la gestion des petits et grand conflits que je vis quotidiennement avec mes enfants.
Et vous qu’est-ce que cela va vous apporter ?
En même temps, cela sera l’occasion pour vous de connaitre les méthodes que j’ai apprises en matière d’éducation bienveillante, les trucs qui marchent vraiment, car testés par moi et bien d’autres parents. Alors inscrivez-vous et suivez mon défi !
NB : si vous vous reconnaissez dans ce que je décrits, laissez-moi un petit commentaire !
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