56 jours de confinement : le bilan -

56 jours de confinement…

56 jours durant lesquels j’ai essayé d’être une mère, une épouse et une coach efficaces. Mais aussi, maitresse d’école, nounou, cuisinière, femme de ménage, infirmière… et j’en passe !
Ces 56 jours n’ont en rien été des vacances ! 🥴

Alors que je suis formée au coaching parental, ainsi qu’au diagnostic et au traitement du burn-out parental auprès des plus grands spécialistes, je ne ressors pas complètement indemne de cette période.😖

D’ailleurs, je ne sais pas pourquoi j’emploie le terme « sortie » puisque les enfants n’allant toujours pas à l’école (chez nous, l’école ne les accueille qu’une demi-journée par semaine), je ne me sens toujours pas déconfinée ! 🙄

Et oui, moi aussi j’ai eu mon lot de stress

Les disputes entre les enfants, les cris, les comportements difficiles…
Essayer de travailler dans cette ambiance…
4 heures de devoirs à faire faire aux enfants…. 2 heures par enfant, dont un présentant un TDAH (trouble de l’attention avec hyperactivité)…

Avec toutes les connaissances que j’ai sur le fonctionnement des enfants et la gestion du stress, il m’est quand-même arrivé de perdre patience, de crier et même de péter un plomb ! 😕

Et oui, je le dis souvent à mes clients : il n’y a pas de parent parfait. Et penser qu’on peut éduquer ses enfants dans la constante bonne humeur sans jamais s’énerver est une illusion.
⚡Parce que nous sommes des humains,
⚡Nous sommes tous soumis au stress et à la fatigue,
⚡Nous avons tous notre part d’ombre et de lumière,
⚡Et nos casseroles, que nous traînons depuis l’enfance, et qui parfois nous font sur-réagir un peu trop vite face à certains comportements de nos enfants.

Pas facile d’être calmes et bienveillants en toutes circonstances !

Heureusement, mes connaissances m’ont permis d’être vigilante,
De ne pas retomber dans les travers qui m’ont mené au burn-out parental il y a quelques anneés
Parce que le burn-out survient de manière insidieuse,
Quand les facteurs de stress sont plus importants que les ressources

Et que la période a été riche en stress :

Le manque de liberté
les contraintes (télétravail, école à la maison, peu ou pas de sorties…)
les cris et les comportements difficiles des enfants
la fatigue
l’ambiance anxiogène de pandémie, de mort…

Et puis le comportement de mon fils de 10 ans (Haute potentiel et hyperactif) est devenu de plus en plus difficile au fur et à mesure du confinement. Les choses que nous avions mis en place et les progrès qu’il avait fait ces deux dernières années… envolés !

Concentration proche du zéro, impulsivité poussée à son maximum et tempêtes émotionnelles de plus en plus violentes… J’avais l’impression de retourner deux ans en arrière.

Sans parler de ma fille qui s’est mise à avoir des angoisses, qui ne voulait plus dormir dans son lit et qui se mettait à pleurer pour à peu près tout…

Dur à avaler quand on fait mon métier 😖

Et puis je me suis rappelée d’un truc que je dis souvent à mes clients :

La vie n’est pas un long fleuve tranquille,
Il y a des moments où ça va et puis un événement vient tout déséquilibrer,
Et avec les enfants, c’est encore plus vrai,
Chaque enfant a sa particularité,
Et puis ils grandissent et ils évoluent,
Des outils fonctionnent avec un enfant mais pas avec l’autre,
Des outils fonctionnent avec un enfant de 6 ans mais ne marchent plus à 8 ans…
Alors il faut se remettre à jour,
Parfois se remettre en cause,
Chercher, essayer, tâtonner,
jusqu’à trouver la bonne formule,
Jusqu’à la prochaine remise à jour 😉

Et c’est ce que j’ai fait.

Mais avant ça, j’ai pris soin de faire un truc essentiel…

Un truc sans lequel j’aurai été incapable de mettre les choses en place pour mes enfants et ma famille…
Toutes les connaissances du monde ne servent à rien quand tu n’as pas ça…

Tu veux savoir ce que c’est ?

Réequilibrer ma balance

La balance parentale

Comme expliqué dans un précédent article, la balance parentale est composée de deux plateaux :

Les stresseurs : tout ce qui peut nous stresser dans notre vie
Les ressources : tout ce qui nous fait du bien et peut alléger notre stress

Vu que cette période a apporté un sacré lot de stresseurs, il me fallait des ressources supplémentaires. Ma balance était en péril…
Or, il se trouve que la période de confinement a eu raison de plusieurs ressources : plus de loisirs, ni de sorties ou d’activités extérieures, quasiment plus de moments de calmes, plus d’aide extérieure…

Aï, aï, aï…
Je comprenais mieux pourquoi je perdais de plus en plus patience et pourquoi j’avais de plus en plus de mal à me contrôler… 😱

Heureusement, je pouvais compter sur mes ressources internes que j’ai acquises au cours des dernières années : mes compétences émotionnelles et en régulation du stress. Et ça c’est capital !

Alors en attendant de retrouver une vie plus structurée (avec les enfants à l’école, les activités professionnelles en physique…) j’ai décidé de mettre le paquet sur :

Mes ressources internes : reconnaître et exprimer mes émotions, réguler mon stress (en me remettant au sport et à la méditation)
Les quelques ressouces externes dont je pouvais disposer : balades en nature, sport et réorganisation des tâches de la famille pour déléguer un peu plus.

Et toi, t’es-tu sentie plus stressée, à fleur de peau pendant ce confinement ?

As-tu eu plus tendance à perdre patience et à crier sur tes enfants ?
Ne te culpabilises pas… la période est propice au stress.
Mais c’est pour ça, que tu ne peux rien faire.

Tu veux être aidée ?

J’ai conçu le programme « Femme heureuse, Maman joyeuse », dans lequel je te montre comment t’occuper de ton stress, pour devenir une maman sereine et avoir une vie de famille harmonieuse.

Tu progresseras pas à pas, grâce à la méthode « PACTE » en 5 étapes.

Ce programme n’est pas un programme de parentalité,
C’est du développement personnel adapté aux problématiques des mamans

Tu y découvriras des méthodes à la pointe, issues des dernières recherches sur les neuro-sciences.

Et comme c’est la fête des mères dimanche…

Et que je fais ce métier pour aider les parents
Je te propose un tarif spécial « Fête des mères » !

56 jours de confinement : le bilan