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Les 5 erreurs à éviter pour avoir une relation complice avec ton enfant

Dans les deux articles précédents, je t’expliquais pourquoi la plupart de tes conversations avec ton enfant, ont tendance à dégénérer en disputes et je t’expliquais comment éliminer les rapports de force avec ton enfant et développer votre complicité.

Tu as bien appliqué les conseils que je t’ai donné ?

Je t’entends déjà…

« Ça fait un bout de temps que j’essaie de faire de l’empathie avec mon enfant, mais ça marche pas ! »

… « Alors quoi, c’est moi qui suis pas faite pour la bienveillance ? »

Tututtut ! Avant de te dévaloriser, laisses-moi t’expliquer deux, trois choses.

En fait, je vais te dire précisément pourquoi tu n’y arrives pas.

1) L’empathie ça s’apprend

L’empathie c’est ce qui nous permet de vivre avec les autres, on l’a tous en nous. Mais comme on n’a pas été éduqués dans l’empathie, on a perdu cette capacité à se mettre à la place de l’autre, à comprendre ce qu’il traverse.

Alors comment tu fais si tu n’as pas reçu d’empathie durant ton enfance ?

La première chose à faire c’est d’être empathique envers toi-même.

Si tu n’as pas d’empathie pour toi, il te sera difficile voire impossible, d’en ressentir pour les autres.

Alors apprends à accueillir sereinement toutes tes émotions, qu’elles te plaisent ou non, à en avoir pleinement conscience, à les écouter, à les comprendre, sans jugement, ni culpabilisation.

Cette étape est indispensable pour apprendre à être empathique avec ton enfant. Et tu verras,  c’est une véritable source d’apaisement.

Si ça t’intéresse, tu peux voir un extrait de ma dernière conférence en ligne où je t’explique comment réguler ton stress, gérer tes émotions et resserrer tes liens avec tes enfants. Laisses-moi ton email ici pour que je puisse te l’envoyer.

2) La question à éviter : « Pourquoi » !

La plupart des enfants ne savent pas pourquoi ils sont tristes, en colère ou effrayés.

Si tu lui demandes comme ça, de but en blanc « pourquoi tu es triste ? », ça va lui poser un problème supplémentaire. En plus de sa détresse initiale, il doit maintenant en analyser la cause et fournir une explication raisonnable.

Donc au lieu de lui demander « pourquoi tu es triste ? », préfères plutôt lui dire « Je vois que quelque chose t’attriste ». Il s’en sentira beaucoup plus soutenu.

Et surtout ne forces pas sa parole. Il parlera quand il se sentira prêt.

3) Tu crains qu’il croit que tu approuves son comportement

Comme je l’ai expliqué dans mon précédent article, accueillir les sentiments de ton enfant ne signifie pas que tu es d’accord avec son comportement.

« Tous les sentiments sont légitimes, mais les comportements ne sont pas tous acceptables » (Haïm Ginott )

Donc accueillir son sentiment ne veut pas dire que tu dois lui permettre de se comporter d’une manière que tu juges inacceptable !

Par ailleurs, les enfants n’ont pas besoin qu’on soit d’accord avec leurs sentiments. Ils ont besoin de les savoir reconnus.

Si tu entends ton enfant dire « la maîtresse m’a encore mis un point rouge, elle est méchante ! ». Si tu lui réponds « tu as l’air vraiment furieux », tu n’approuves pas ce qu’il dit, tu es juste en train de reconnaître ce qu’il vit. Ça permet de faire descendre le stress.

Une fois calmé, tu pourras discuter de ce qui s’est passé avec lui. D’ailleurs, il arrive souvent que l’enfant explique de lui-même justement parce qu’il s’est senti compris !

4) Quand tu lui dis « je comprends », ça marche pas

Et oui, ça ne suffit pas. Si tu lui dit juste « je comprends ce que tu ressens », il risque de ne pas te croire et de rétorquer « non, tu comprends pas ». Et fin de la discussion.

Par contre, si tu prends la peine de reformuler vraiment ce qu’il ressent comme « ça peut être vraiment frustrant de se faire punir alors qu’on n’a pas l’impression d’avoir fait une grosse bêtise ».  Alors, il se sentira vraiment compris.

5) Quand ton enfant fait une crise, il n’entend rien

Quand un enfant est en crise, si tu lui dis « ça doit vraiment énervant ça ! », il n’entendra rien.

Quand le stress ou l’émotion sont trop grands, le cerveau pré-frontal disjoncte et il n’est plus en capacité de raisonner. Dans ce cas, mieux vaut le laisser se calmer en restant à côté de lui de manière bienveillante. Certains enfants ont besoin de décharger leur stress de manière physique : en sautant sur place, en tapant dans un coussin, pétri de la pâte à modeler… Une fois calmé, tu pourras faire de l’empathie.

Si ça t’intéresse d’en savoir plus, je te propose une mini-formation gratuite en vidéo pour comprendre et gérer les crises de ton enfant.

Alors, ça y est prête pour l’empathie ?

Les avantages sont énormes pour toi comme pour ton enfant :

  • Il apprendra à exprimer ses émotions sainement sans qu’elles ne débordent en violence
  • Il acceptera mieux les règles et sera plus coopératif
  • Il sera plus autonome et trouvera ses solutions tout seul
  • En prenant l’habitude de faire confiance de ses ressentis, il développera son intuition et s’auto-protégera
  • Et tu feras un cadeau ENORME à votre relation qui deviendra complice et de qualité !

Et si tu sens que tu as besoin d’aide, inscrits-toi à un atelier Faber et Mazlish. Il y en a un peu partout en France. Tu peux en trouver ici (ils sont classés par ordre alphabétique des villes).

Et si tu es dans la région nantaise, tu peux aussi venir à mes conférences gratuites

Ou t’inscrire à mon cycle d’ateliers qui se déroulera du 12 octobre au 23 novembre.

Le programme est ici >>

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