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Devenir un parent zen c’est possible !

Devenir un parent zen c'est possible !Depuis quelque temps j’anime une chronique radio. Celle-ci traite d’une frustration commune à tous les parents : la difficulté à  contrôler sa colère et son impatience face à certains comportements de leurs enfants.

Et vous avez-vous des difficultés à  contrôler votre colère face à vos enfants ?

Nous sommes tous humains, et lorsqu’on rentre du travail fatigués, qu’on est stressés par une situation particulière (soucis financiers, familiaux, professionnels…), on a du mal à rester bienveillants quand nos enfants se comportent en petits monstres !

Moi aussi je suis passée par là…

Quand j’ai eu mon premier enfant, moi aussi je croyais que je serai la meilleure maman du monde : patiente, joyeuse, bienveillante… Mais la réalité s’est avérée bien différente de ce que j’avais imaginé : la fatigue, le stress, la pression m’ont amenée à crier après mon petit bout, à perdre patience et même à péter des plombs. Bref, j’étais très loin d’être zen.

Alors j’ai découvert l’éducation positive

Cela a été été une révélation : j’ai découvert plein d’outils pour mieux communiquer avec mon enfant de manière non violente.

Alors je me suis passionnée pour l’éducation positive : j’ai suivi plusieurs formations, dévoré des tas de livres.

Malgré toutes les méthodes acquises, le quotidien continuait à être difficile : même si les relations s’étaient relativement apaisées, je continuais régulièrement à crier et à perdre patience. Cela me faisait culpabiliser : je me demandais si j’étais capable de bienveillance.

En réalité, entre la théorie et la pratique, il y a un sacré fossé…

La bienveillance est à la portée de tous mais…

Pour être bienveillants avec les autres, il faut DABORD être bienveillant avec soi-même… en particulier avec nos enfants qui ont le don de mettre le doigt là où ça fait mal 😉

Être bienveillant avec soi-même n’est pas inné et loin d’être simple

Nous, parents, nous mettons beaucoup la pression et sommes très exigeants envers nous-même. De plus, nos parents ne nous ont pas vraiment éduqués dans la bienveillance.

J’ai entamé un chemin personnel pour être plus bienveillante envers moi-même

La première chose que j’ai appris c’est l’auto-empathie

L’auto-empathie c’est comprendre ce que l’on ressent, accepter ses émotions.

Encore une fois, ça n’est pas chose facile pour nous qui n’avons pas été éduqués dans l’empathie. Nos parents n’ont pas eu pour habitude de comprendre ce que nous ressentions : enfants, nous ne devions pas répondre à l’adulte, nous recevions des punitions, nous étions rarement écoutés, et nous étions souvent contraints de refouler nos émotions… La colère, la peur et la tristesse ne devaient pas être exprimées.

Du coup, nous avons été habitués à étouffer nos émotions. Or, quand on étouffe une émotion, elle nous revient en pleine figure et en beaucoup plus fort.

j’ai donc décidé de comprendre ce qui se passait à l’intérieur de moi quand je ressentais une émotion.

Pour cela, je me suis fait aider par une thérapeute qui m’a montré une méthode très simple en 3 étapes que je détaille dans cet article.

Regarder ses émotions en face comporte de nombreux bénéfices

Quand on regarde une émotion en face, qu’on arrive à l’analyse ça rassure. Parce qu’une émotion négative (colère, peur, tristesse) est normale. Ce qui n’est pas normal c’est de la laisser déborder et faire mal à soi ou aux autres. Il faut donc apprendre à la gérer.

Et à force de s’entraîner à accepter et à reconnaître ses émotions, on arrive à les gérer avant qu’elles ne débordent.

Les émotions nous font grandir car elles mettent le doigt sur quelque chose que nous devons travailler. Par exemple, la colère  :

  • est un signe d’impuissance : par exemple quand votre enfant refuse de faire quelque chose que vous lui demandez
  • indique que vous ne vous respectez pas : il nous arrive souvent de dire « oui » alors qu’on pense « non ». Dans ce cas, cela se termine généralement en colère car nous ne sommes pas respectés.

Il faut donc aussi apprendre à exprimer ses besoins et à les faire respecter.

Je parlerai de ce sujet dans un webinaire que je donne le 23 mai à 20h30 « Parents zen, enfants zen » ou « Comment retrouver la sérénité en famille, pour vivre dans la joie et la légèreté ».

Cet article vous a plu ? N’hésitez pas à me laisser vos commentaires.

Vous en voulez plus ?

Téléchargez mon guide gratuit « 5 clés pour des relations apaisées avec vos enfants ».

Aidez-moi à mieux vous connaître !

Dites-moi comment je peux vous aider à vivre une vie de parent plus apaisé  en répondant à ces quelques questions (ça ne prendra que deux minutes).

4 comments

  1. Manoue - Répondre

    Bonjour,
    Sur quelle radios officialisée vous ? À quels horaires ? J’ai beaucoup aimé vos articles !!!!!!!!! Et maintenant j’ai hâte de vous entendre en parler 😉😊😘💞
    Manoue

  2. Cathy - Répondre

    Bonjour,
    Merci pour cet article qui sort un peu des sentiers battus !
    Effectivement : prendre soin de soi est primordial pour pouvoir prendre soin des autres ! C’est comme le masque à oxygène dans l’avion : on le met d’abord sur soi pour être clair et pouvoir respirer. Ensuite, on le met à notre enfant afin de pouvoir l’aider.
    Comprendre ce qu’il se passe à l’intérieur de soi lorsqu’on ressent une émotion est un excellent exemple à nos enfants !

    • Bahia Behidj - Répondre

      Merci pour ton retour Cathy. J’utilise souvent l’image du masque à oxygène moi aussi 🙂

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